Problèmes sexuels, votre ami le sexologue
Un sexologue est un médecin, un spécialiste des maux que nous avons l’habitude de taire et de cacher. Vous pouvez tout lui confier et il est tenu au secret professionnel. Il peut vous aider à résoudre vos problèmes d’identité sexuelle.
Un allié incontournable pour se sentir serein
Ce mal-être sur lequel vous ne pouvez pas mettre de nom, lui peut le déceler et vous aider à le chasser. Ces douleurs que vous ressentez à chaque rapport, qui empoisonnent votre vie intime et chasse tous vos prétendants ont un nom : la dyspareunie, mais seul le sexologue peut les faire disparaître. Le vaginisme qui vous empêche d’avoir des rapports complets malgré une envie et une excitation à son paroxysme sera mieux appréhendé chez un sexologue que chez un obstétricien. Notons que le vaginisme a longtemps été considéré comme un trouble purement psychologique. Certains même le traitaient comme un produit de l’imaginaire du patient. Sans le sexologue, beaucoup de problèmes d’ordre sexuel seraient restés dans l’ombre et les malades auraient été contraints de porter leur maladie en silence et dans la honte. Le sexologue peut aussi devenir l’éducateur sexuel de votre enfant. Certes, personne n’est mieux placé que vos parents pour aborder ça avec vos enfants. Mais le sexologue est un inconnu et un professionnel de santé, de ce fait il n’y aura ni jugement ni sermon. Le couple peut aussi tirer des bénéfices d’une consultation. Un couple qui ne voit plus d’autre solution que la séparation peut être sauvé par une thérapie.
Une thérapie pour sauver son couple
Lors des séances de thérapie, le docteur aborde des sujets intimes, car c’est son rôle. La frontière entre la décence et la thérapie normale est difficile à cerner. Il arrive que le spécialiste touche le patient. Cela peut devenir gênant. Le code de déontologie médicale impose de protéger la dignité et la vie privée du patient. Le sexologue a l’obligation d’expliquer ce qu’il fait et la raison de ses actes. C’est une protection pour le sexologue qui peut se défendre en disant que tous ses actes étaient justifiés par un besoin médical. De son côté, le patient peut interrompre le traitement à tout moment.